Le 7 avril dernier, l’UEFA a annoncé une grosse révolution pour les clubs européens : la transformation du fair-play financier. En effet, l’instance européenne, qui a créé le FPF en 2010 pour réguler les finances des clubs et surtout leurs dépenses, a décidé de changer les règles pour être beaucoup plus en adéquation avec la conjoncture actuelle. Et cela pourrait être bénéfique pour les clubs les plus riches et les historiques. Ainsi, à Nyon, au siège de l’UEFA, Alexander Ceferin a expliqué les raisons de tous ces changements en conférence de presse de présentation.
Quelles sont les règles du Fair-play financier ?
« Le premier règlement financier de l’UEFA, introduit en 2010, a atteint son objectif principal. Il a contribué à remettre en ordre les finances du football européen au bord du gouffre et a révolutionné la gestion des clubs de football européens ».
Mais en raison de la crise épidémique liée au coronavirus, et la crise économique qui en découle, l’UEFA s’est sentie obligée de tout changer. « L’évolution de l’industrie du football, parallèlement aux effets financiers inévitables de la pandémie, a montré la nécessité d’une réforme globale et de nouvelles réglementations en matière de viabilité financière. L’UEFA a travaillé avec ses parties prenantes à travers le football européen pour développer ces nouvelles mesures afin d’aider les clubs à relever ces nouveaux défis ».
Alors en quoi consiste ce nouveau fair-play financier 2.0 ? Maintenant, les clubs européens auront le droit à dépenser 70% de leurs revenus. Le déficit change également puisqu’il sera de 60 millions d’euros en 2023, pour aller progressivement à 30 Millions d’euros autorisés.
« Pour faciliter la mise en œuvre pour les clubs, le calcul des gains du football est similaire au calcul du résultat d’équilibre. L’écart accepté est passé de 30 millions d’euros sur trois ans à 60 millions d’euros sur trois ans, les exigences visant à garantir la juste valeur des transactions, à améliorer le bilan des clubs et à réduire les dettes ont été considérablement renforcées ».
Alors qu’une innovation majeure a été réalisée dans la réglementation, à savoir une règle de coût de l’équipe qui ne doit pas dépasser les 70% de revenus du club, cette nouveauté devrait profiter aux mastodontes européen. En effet, grâce à leurs énormes recettes, leur aura, et leurs rentrées d’argent, les clubs comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou même le PSG seront moins embêtés par le règlement. Ainsi, cela devrait rebattre les cartes sur les compétitions.
Ces dernières années, de nouvelles équipes ont pu aller loin dans les différentes compétitions de l’UEFA à l’image de Villarreal, l’Ajax Amsterdam ou Tottenham en LDC. Evidemment, le ralentissement des investissements et de l’écart entre les riches et les pauvres ou du moins une meilleure équité, ont été rendus possibles grâce à la première version du fair-play financier. Désormais, avec ce FPF 2.0 sur le papier, cela devrait permettre aux mastodontes de retrouver un peu de pouvoir et de performances. Quoi qu’il en soit, la logique reste toujours autant respectée selon paris sportifs football sur bwin. Par exemple, pour les demi-finales de la Ligue des Champions cette saison, Villarreal dispose d’une cote très élevée pour soulever le trophée, contrairement à Liverpool, Manchester City ou le Real Madrid en raison de leur maigre expérience au très haut niveau. À voir si cet écart se creuse avec la nouvelle version du fair-play financier…